Plus spécialement, notre histoire souhaite mettre en lumière les effets pervers, que vivent trop de couples dans le silence, depuis l’entrée au Québec de la Loi et des règlements sur la gratuité des services de procréation assistée.
Cette nouvelle pourtant extraordinaire pour les couples infertiles, devient malheureusement une sorte de cadeau empoisonné lorsqu’un Don d’ovules (ovocytes) est nécessaire pour mener à terme ce projet de vie. Comme la loi fédérale C-6 sur la procréation assistée interdit de payer les donneurs de sperme et d'ovules, les couples doivent alors par leurs propres moyens ($$$) trouver eux-mêmes un donneur.
Il suffit de sortir la tête du sable pour réaliser que ces deux lois combinées ont eu pour effet de créer un marché noir pour le don d’ovules au Québec. Les couples qui comme nous ne peuvent trouver cette généreuse personne à même leur entourage, doivent s’en remettre aux donneuses trouvées sur le web. Malheureusement, trop souvent celles-ci négligent de bien s’informer sur le processus du don d’ovocyte (ovule) et de ses impacts physiques et psychologiques.
Les faits
Compte tenu des critères exigés par les cliniques et des impacts émotionnels et psychologiques que peuvent engendrer une telle démarche, trouver une donneuse à même la famille ou les amis est plus qu’exceptionnel.
Sur les quelques donneuses qui s’annoncent sur le web, très peu d’entre-elles feront une démarche sérieuse avec un couple. Et pour les couples qui auront la chance de trouver cette perle rare, ils devront débourser jusqu’à 5,000$ en rétribution/compensation (selon le terme en vogue…). Sans compter qu’ils devront en plus assumer les différents frais tels que la portion des médicaments non-couverte par les assureurs, les déplacements, les heures de travail manquées et les examens de la donneuse et du couple!
Une prise de conscience s’impose
Comprenez qu’il n’est pas question ici de faire un procès d’intention de ces jeunes femmes. Elles prêtent ni plus ni moins leur corps à la science pour les besoins d’inconnus! Il faut penser à la prise de médication, aux nombreux rendez-vous (7 à 10) et aux différents examens qu’elles doivent se soumettre. Néanmoins, elles doivent réaliser que lorsqu’elles acceptent d’aider un couple, elles leur donnent ni plus ni moins l’Espoir d’avoir enfin cet enfant! Ce n’est donc pas une démarche banale. Il doit y avoir nécessairement un lien particulier de confiance et de respect l’un envers l’autre. Une sorte de pacte…
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